C’est en 1819 que Mont-Saint-Aignan devient une commune à part entière par une ordonnance royale qui réunit les deux paroisses du Mont-aux-Malades et de Saint-Aignan sur un territoire qui avait accueilli à partir du XIIe siècle la plus importante léproserie de la région.
Si sa vocation résidentielle se développe au début du XXe siècle, Mont-Saint-Aignan reste essentiellement rurale et conserve un important artisanat de tissage du coton jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Il faut attendre la Libération pour assister à une importante et rapide urbanisation du plateau qui provoque un doublement de la population et nécessite la construction de nombreux équipements (groupes scolaires, centre sportif, zones d’activité et centre commercial). L’édification d’un nouvel hôtel de ville en 1975 et le déplacement du cimetière ancre définitivement la ville dans une urbanité assumée.
La ville qui compte aujourd’hui près de 20 000 habitants accueille le campus de l’Université de Rouen ainsi que des grandes écoles. Ses nombreux équipements et ses espaces verts lui confèrent une qualité de vie largement reconnue.
De nombreuses balades balisées permettent de découvrir la diversité et la richesse patrimoine de la ville. Ces parcours qui éveillent la curiosité donnent notamment à découvrir les architectures remarquables du Quartier Saint-André, sensibilisent à l’architecture moderne du Plateau et mettent également en valeur les parcs et le passé rural du Quartier du Village.